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le blog de titi
1 mars 2006

roots

97822050579111Je rentre souvent en Bretagne. Pour un week end , ou pour plusieurs jours selon mes congés.

C'est à chaque fois une vraie bouffée d'oxygène. Ça parait tellement 'cliché' mais c'est la réalité. Quand je dis oxygène c'est autant au sens propre qu'au sens figuré. C'est tellement rassurant et réconfortant de retrouver ses amis. Ils sont là , pas grand chose ne change. Je me souvient de T. qui un jour où je lui parlais de ces racines qui pour moi étaient providentielles, se demandaient comment il fallait prendre ma remarque, à savoir si je voulais dire qu'ils ne changeraient jamais. Mais je les aime comme ça. En 2005 je suis rentré beaucoup moins souvent, je vivais ma vie de couple intensément à Paris. Quand je me suis retrouvé au fond, en octobre ils étaient tous là. Que des réconforts et des sourires. Aucunes remarques concernant mon absence.

Et il y a mes parents. Paradoxalement, c'est depuis que je suis à Paris que je suis très proches d'eux. Il y a eu ces deux ruptures. Je n'ai jamais voulu leur montrer mes faiblesses, mais ces deux fois là c'était trop difficile.

Je partage des moments que je savoure au maximum. Ces moments qui avant me paraissaient anodins car non rares. Aujourd'hui ce sont ces moments avec mes parents, les discussions avec ma mère dans la cuisine, la pêche aux coquilles avec mon père, qui sont précieux.

'Ce qui est précieux' c'est le titre du prochain tome du combat ordinaire,cette BD que je vais acheter sans aucun doute dès sa sortie. Larcenet est des ces auteurs dont j'achète les yeux fermés. J'ai plusieurs auteurs 'fétiches' dans ce style, Jonathan Coe, Bret Easton Ellis, etc...  C'est particulier cette fois ci comment j'ai eu vent de la sortie de cette BD: la diffusion d'une page/jour dans le Télégramme de Brest, le canard de mon enfance celui que je feuillette avec plaisir dès que je suis chez mes parents.

Il y a deux semaines K. a repris contact avec moi. C'est très ambigue, selon elle, je n'aurais pas 'insisté' pour la retenir. J'ai cru déceler chez elle des remords. Tout cela reste très flous. La semaine dernière on s'est remémoré nos souvenirs et elle m'a demandé si je dormais 'en bas' chez mes parents. C'est la chambre d'amis, celle où nous dormions...

Je rentre souvent en Bretagne. J'y ai mes meilleurs souvenirs.

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