magic! at least...

D'abord il y eu magicmushroom. Non en fait, d'abord il y eu les chroniques de Christophe Basterra dans Rock&Folk. C'est l'époque où chez moi s'opère une transition de mes goûts musicaux vers la pop anglaise.

Je parle de l'émergence du mouvement appelé ,faute d'originalité de la part des journaux musicaux anglais, 'britpop'. La sortie des premiers Elastica, Breeders, Blur.... Le grunge est mort dans sa coquille, on sort des années 80 vive les mélodies beatlesiennes et les morveux de Manchester. Je me repère alors dans cette jungle de sons nouveaux pour moi, grâce à des magazines comme Les Inrockuptibles. C'est comme un jeux de piste, les groupes que l'on apprécie citent leurs références. Alors on se décide à emprunter ces CD à la bibliothèque. Les journalistes ou chroniqueurs aussi nous aident à nous repérer.

Je découvre ainsi Joy Division, The Smiths... Autant de classiques qui ornent ma CDthèque.

Aujourd'hui encore j'attends avec impatience , chaque début de mois, la sortie du nouveau Magic. Il a perdu son '!' changé de format plusieurs fois, changé de périodicité également (je ne parle pas du prix), mais reste à mon avis LA très bonne revue de musique. Mais please messieurs Basterra et Vergeade, cessez ces dates de parutions aléatoires... vous jouez avec mes nerfs. La parution du nouveau Magic, magazine mensuel, appartient plus à la théorie du chaos qu'à une logique carthésienne.

Quand on aime, on sait attendre , mais tout de même.

Il est donc entre mes mains depuis hier ce nouveau numéro. Belle et Sebastien en couverture, les palylists des inconnus en dernière page, les repères sont là. Je m'en vais le feuilleter et découvrir ce qui bientôt tournera dans mon Ipod.